Le bio, ça sent pas bon.
Alors déjà, je vais remettre l’église au milieu du village les enfants : le bio, oui, parfois, ça sent les plantes, les huiles végétales, les huiles essentielles, et ça incommode nos petites narines lessivées par des décennies de parfums synthétiques. Ça ne pue pas, ça sent la nature. Pour ma part je place plus facilement ma confiance en une crème qui sent le fenouil comme dans le jardin de ma grand-mère plutôt qu’une odeur capiteuse bien chimique. Et aujourd’hui, les cosmétiques bio ont fait des efforts dingues pour plaire à notre odorat exigeant.
Les tubes et les flacons sont moches.
C’est vrai que sur le départ, ce n’était pas folichon, je vous l’accorde. Aujourd’hui, la plupart ont abandonné leurs visuels tristounets et trop cliniques, y’a du glamour, du tendance et du très joli ! Certes, les cosmétiques bio privilégient bien souvent la recherche de formules top et l’utilisation d’actifs performants : la touche glamour du marketing et du packaging, c’est parfois la dernière roue du carrosse de leur budget.
Le bio, ça donne des allergies.
Je peux aussi bien déclencher une réaction allergique avec un cosmétique bio qu’avec un cosmétique classique. Je suis allergique à la fraise, donc je n’en mange pas, okay ? Si vous êtes allergique au citron, faites juste attention qu’il n’y en ait pas dans votre nouvelle crème bio. Voilà.
Les cosmétiques bio, c’est super cher.
Une égérie glamour, un spot de pub onirique et nous voilà persuadés que ce sérum vaut bien que nous vendions un rein. C’est la faute du marketing : on préfère acheter un petit bout de rêve vendu avec notre cosmétique conventionnel. Mais quand on y repense, 70 € pour une crème hydratante composée à 75% d’eau en parfumerie, ça fait beaucoup. Alors que 25 € pour une crème hydratante bio pleine d’actifs, je les donne volontiers.