Amorcer une démarche zéro déchet et limiter le plastique chez soi quand on a des enfants, ça peut paraître aussi facile que de nager avec un parpaing à chaque pied. Et pourtant, on a des astuces pour y arriver sans vous prendre la tête.

Le nerf de la guerre zéro plastique : la nourriture.

Ça mange tout le temps, ces petits machins-là. Évidemment, ça a besoin de grandir. Mais comment dire…
Les grands sachets en plastique avec des gâteaux emballés individuellement dedans.
Les gourdes de compote, aspirées en deux secondes : “Encore une, maman !” ou balancées à la première goutte : “Cé pas bon, ze aime pas ze voulais fraise”.
Les bonbecs aux goûts douteux et/ou aux nanoparticules.
Les pailles et les toutes petites bouteilles de jus sucrés de toutes les couleurs.

Mais pourquoi on remplit nos placards avec tous ces trucs en plastique, au juste ?

On ne nous facilite pas la tâche, dans les grandes surfaces, il n’y a quasiment que ça. Et surtout, comme tout parent qui essaie de préserver sa santé mentale, on craque pour ces petits machins pratiques, industriels à souhait. Car parfois, ils nous permettent en plus d’acheter la paix 5 minutes. Paix pour laquelle les enfants pratiquent un tarif totalement prohibitif. Pas facile de renoncer à tout ça, on sait.

Sauf qu’à la fin, ça fait beaucoup de plastique à usage unique.

Comment on fait, alors ?

  • Des gourdes réutilisables pour les compotes, purées et liquides.
  • Des gourdes en inox, légères et incassables, à customiser à volonté.
  • Des pailles, en inox aussi.

Et on leur donne quoi à manger aux mômes, du coup ?

C’est moins compliqué qu’il n’y paraît, réjouissons-nous d’avance !

1 / Leurs bâtonnets de poisson préférés sont emballés simplement dans du carton.

2 / Les pâtes et le riz, on peut les acheter en vrac par 3 kilos si ça nous chante.

3 / Les frites maison sont autorisées (okay, pas trop souvent quand même, rapport au gras)

4 / Les légumes, on les achète au marché, on les coupe et on les congèle. Franchement s’ils ne les mangeaient déjà pas avant, eh bien ce sera pareil.

5 / Oh et puis, si on faisait les fous et qu’on leur faisait manger des fruits ? C’est sucré et ça se mange avec les doigts.

6 / Peut-être même que de temps en temps, on pourrait essayer de faire un gâteau (genre basique, gâteau au yaourt, on ne va pas y passer des heures quand même). Ou des crêpes. À emballer dans un petit wrap pour les promenades, tiens.

On est donc pas obligés de cuisiner des trucs trop bizarres à nos grands gastronomes, qui de toute façon ne daignent pas souvent toucher à leur assiette de boulghour/quinoa/chou kale et céleri. D’ailleurs, si ça se trouve, nous aussi on ne la toucherait pas. Même avec un bâton.

Les assiettes et les couverts sans plastique.

Bon, okay, parfois les petits chéris ont un peu du mal à tenir des trucs dans leurs mains. Si vous ne voulez pas que Lulu, 2 ans, explose votre porcelaine préférée sur le carrelage, on vous comprend.

Bonne nouvelle : on a réponse à tout (enfin presque).

  • Vous pouvez tout à fait acheter à Lulu des assiettes moches et solides dans des vide-greniers par exemple. Ou lui refiler les magnifiques assiettes offertes par belle-maman. C’est vous qui voyez.
  • Il existe aussi des matériaux durables et quasi incassables, comme le verre trempé ou le bambou par exemple. C’est plutôt pas mal et ça peut servir aussi comme bol à olives pour les apéros.

assiette-bambou

  • À moins que vos enfants soient adeptes des bagarres à coups de fourchette dans les yeux, les couverts en inox sont carrément envisageables.

Et de temps en temps, c’est la fête, on mange avec les doigts et puis c’est tout.

IMAGE : BETTMANN / CORBIS

1 commentaire

Il faut changer nos habitudes c’est certain et pas facile

Duquennot

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